Considérations sur la régulation de votre chaudière

Certains trouveront cet article hors saison, mais c’est peut-être justement maintenant qu’il faut y réfléchir!

La régulation de votre chaudière de chauffage central constitue le cerveau de la production de votre système de chauffage. Il importe de bien la choisir pour un maximum d’efficacité et d’économies d’énergie.

Notons au passage que si on considère le système de chauffage dans sa globalité, on pourra également avoir une régulation sur la distribution et sur l’émission. Dans ce dernier cas, on considère les vannes thermostatiques qui, rappelons-le ne sont que des réglages fins et ne constituent pas la régulation principale.
On parle ici de trois types de régulation de la chaudière : température constante, température variable ou température glissante. Examinons cela de plus près.

Dans une régulation à température constante, la température de départ de l’eau de la chaudière est commandée par un aquastat qui vise, comme indiqué, à garder l’eau à température constante. Le thermostat d’ambiance, lui, agit dans ce cas uniquement sur le circulateur.
Ce système présente comme avantages de faciliter la coupure nocturne, et de gérer la température ambiante par le thermostat d’ambiance, le plus souvent placé dans le living.
Désavantages : pertes d’énergie plus élevées, température de l’eau réglée manuellement en inter-saison (donc perte de l’atout régualtion) et, plus grave, chocs thermiques dans la chaudière dus au fonctionnement à débit minimum.
En certification PEB, ce mode de régulation est le moins valorisé.

En température variable, c’est le thermostat d’ambiance qui commande la chaudière. L’aquastat est alors placé en sécurité pour arrêter la chaudière en cas de surchauffe.
Cette option présente des avantages : alignement de la chaudière avec la demande directement du local du thermostat, température moyenne de l’eau plus faible sur la saison.
Côté inconvénients : fonctionnement du circulateur en permanence (consommation) et risque de condensation dans la chaudière si elle n’est pas prévue pour cela.

La troisième option, la température glissante est la meilleure pour les chaudières modernes destinées à fonctionner à basse température. Celle-ci est en effet commandée par une sonde extérieure pilotant un régulateur climatique ajusté sur un réseau de courbes de chauffe. Celles-ci donnent la température de départ de l’eau en fonction de la température extérieure. Le système acquiert ainsi une longueur d’avance sur l’influence des variations du climat sur le logement. Avantages : réactivité accrue tout en maintenant une basse température d’eau et, en favorisant la condensation dans le cas d’une chaudière à condensation.
Attention toutefois que l’emplacement de la sonde doit être à l’abri du soleil, et que ce système n’est pas des plus efficaces dans une habitation fortement isolée.
Enfin, le réglage sur les courbes de chauffe doit se faire de façon itérative par l’habitant en gérant un journal des températures. C’est donc plus compliqué mais le jeu en vaut la chandelle tant pour vos économies d’énergie que pour la longévité de votre chaudière.

Rappelons que seul votre chauffagiste pourra vous donner un avis en termes de rendement et de faisabilité.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire la source qui m’a inspiré pour cet article :
Energie+, Architecture et Climat, Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme (LOCI), Université catholique de Louvain (Belgique), réalisé avec le soutien de la Wallonie – DGO4. Disponible sur : http://www.energieplus-lesite.be « .

PEB et publicité

Bonjour à tous,

Depuis le 01 Janvier 2015, il est obligatoire de renseigner les performances énergétiques de tout bien mis en vente ou en location. Notons que des amendes sont prévues pour les contrevenants.

Les performances énergétiques?
On trouve:
– le numéro référent du certificat PEB: la carte d’identité énergétique du bien
– la consommation globale d’énergie primaire, c’est à dire l’empreinte énergétique du logement sur la planète
– la performance énergétique, exprimée en énergie primaire ramenée à la surface des planchers chauffés (Espec). Ceci rend possible la comparaison de différents biens en termes de performances.
– la classe énergétique indiquant la performance énergétique du bien sur une échelle de classes allant par ordre décroissant de performances de A++ à G, visualisé dans l’esprit de l’affichage des performances des électro-ménagers.

Le site de la Région Wallonne donne les modalités, formats et exemples de l’affichage des performances PEB dans la publicité dans les différents cas de figure: annonces, affiches, listings, brochures, dépliants, Internet, marketing direct, télévision, radio.

http://energie.wallonie.be/fr/publicite-des-indicateurs-peb.html?IDC=8250#Tab%20d%C3%A9taill%C3%A9s

A partir du premier Mai 2015 (c’est très bientôt!) Le certificat PEB s’appliquera uniquement aux cas de vente et de location.
La Région Wallonne donne un tableau très clair et très intéressant:
disposer d’un certificat dès l’intention de vendre ou de louer,
mentionner les indicateurs dans toute publicité,
remettre le certificat à l’autre partie avant la signature de la convention.

Notons aussi que l’amateur pourra toujours demander au propriétaire à recevoir une copie du certificat PEB pour comparer les biens entre eux.

Bonne journée!

Les oubliés de l’isolation

L’isolation est le plus souvent prise en compte dans ce qu’elle a de plus évident: l’isolation du toit ou encore, son application systématique lors de travaux de rénovation.
Mais parfois, les observations peuvent s’avérer surprenantes. J’ai par exemple rencontré récemment de l’isolation sur une annexe, construite il y a quelques années, alors que la toiture principale n’était en aucune façon isolée, Ceci atteste d’un manque d’approche globale dans le projet énergétique du bâtiment.

Lors de différentes visites de certification PEB, j’ai pu observer que certains éléments sont souvent oubliés.

Je veux parler de ce qu’en langage technique, nous appelons les « volumes secondaires », des débords ou des rentrants en contact avec l’extérieur, des caves ou des endroits non-chauffés.
Une lucarne, par exemple constitue un volume sortant du corps des logis et requiert une isolation. Souvent; les parois qui constituent la toiture et les joues de la lucarne sont constitués de parois légères, non isolées. les vitrages employés sont aussi à prendre en compte.
L’escalier de la cave constitue un volume entrant dans l’enveloppe thermique et est souvent source de déperditions: d’un côté on constate le plus souvent le mur d’un corridor et de l’autre une paroi légère non isolée, par où la chaleur peut s’échapper.
Bien que les surfaces impliquées ici ne concernent qu’une petite partie des surfaces de déperdition, leur isolation sera source d’améliorations sensibles.
Cela vaut la peine de faire le tour de votre habitation en vous posant la question de savoir où vous en êtes vis à vis de l’isolation de ces volumes secondaires.
Bonne réflexion!

L’économie circulaire

L’intention de notre gouvernement wallon est de développer une économie circulaire.
Pour en savoir plus, je vous invite tout d’abord à lire cet article du Vif :

La philosophie de l’économie circulaire veut favoriser les activités économiques qui valorisent et recyclent les ressources de façon durable pour atteindre une société plus écologiquement responsable, plus sobre en carbone et en énergie, plus respectueuse des ressources naturelles. Bref, réussir le présent pour construire l’avenir.

Ce lien vers Wikipedia situe et décrit cette économie en termes d’enjeux et d’axes de développement.

Voici un autre lien intéressant vers un article proposant un nouveau modèle industriel:

Remarquez ici l’affichage environnemental et l’échange des données à caractère écologique, la veille sur l’empreinte écologique des produits et organisations sont des axes de développement de cette économie circulaire.

Au niveau du citoyen, la version 2015 du certificat PEB qui se veut plus concret et convivial tandis que l’audit énergétique étaye le projet énergétique des logements. Ces deux activités se veulent d’un effet stimulant sur le citoyen tout en contribuant en toute cohérence à l’économie circulaire.

PEB 2015: Le certificat PEB évolue!

La procédure de certification des Performances Energétiques des Bâtiments (existants) évolue vers:
– une plus grande compréhension du citoyen,
– une plus grande précision dans la collecte des données.

Très important! A partir du 01 Janvier 2015, les performances énergétiques du logement devront être affichées non plus, au plus tard, lors du compromis de vente, mais bien dès la parution de toute publicité pour la vente ou la location du bâtiment.

Les changements majeurs au sein du certificat PEB sont les suivants:
Des index de performances ont remplacés les smileys affichés précédemment. Le bilan énergétique est représenté dans une vue d’ensemble beaucoup plus claire qui reprend les détails de chaque poste. Une description plus détaillée des parois. Les recommandations n’apparaissent plus en bloc à la fin du rapport mais sont générées là où elles sont les plus opportunes (exemple: les recommandations concernant la chaudière du chauffage central, sont générées au chapitre « système »

Je vous invite donc à visionner cette vidéo éditée par le service Public Wallonie concernant le certificat PEB.

La brochure explicative suivante, vous éclairera sur la certification, le certificat PEB et également sur l’audit énergétique:
http://energie.wallonie.be/servlet/Repository/certificatPEB_Brochure.pdf?ID=30902

En vous souhaitant une bonne lecture, n’hésitez pas à me contacter.

L’électroménager, un choix durable

Bien que la certification PEB ne considère que les installations fixes de chauffage et d’Eau Chaude Sanitaire (ECS), un bon équipement est gage de diminution de la facture énergétique.

Parmi ceux-ci, l’électroménager représente 50% de la consommation d’énergie du logement.

Tout comme le chauffage électrique, les électroménagers énergivores contribuent donc grandement à une mauvaise empreinte énergétique puisqu’il faut produire l’énergie en centrale et l’acheminer jusqu’à votre foyer. En investissant dans de l’électroménager performant, vous investissez donc dans l’avenir.

Voici donc quelques pistes et conseils

La centrale du froid, réfrigérateur et congélateur, représentent 30% de la consommation d’énergie. Il importe donc de bien les choisir, suivant une échelle de classe ressemblant d’ailleurs à celle de la PEB.  Choisissez d’emblée les classes supérieures A+ et même A+++, plus chers à l’achat mais qui vous feront économiser de 636 kWh/an à 234kWh/an.
Notons ici en passant que le réfrigérateur américain représente une consommation spécifique trois fois supérieure à un réfrigérateur classique.

Pour une cuisson plus écologique, on peut relever les points suivants.
Si possible maintenir le four en deça de 180° pour éviter les fumées cancérigènes.  Il est aussi conseillé de couvrir les casseroles pour diminuer le temps de cuisson de 30% et d’éteindre les plaques quelques minutes avant la fin de cuisson.

Je terminerai ici avec une idée qui m’a surpris. Faire travailler le lave-vaisselle est plus économique que faire la vaisselle à la main.

Bien à vous

Source : http://www.consoglobe.com/energie-cuisine-peche-gourmandise-2141-cg