Le paysage du Manager

Le paysage managérial peut se représenter au travers de trois cercles concentriques. L’ensemble constitue un terrain de prospection qui appelle des outils de raisonnement et des approches différentes tout en créant synergie cohérence et pertinence pour aller à l’essentiel.

En périphérie on trouve ce que j’appellerai le cercle des opportunités. C’est le monde extérieur, là ou le manager n’a ni influence ni responsabilité établie. Là où passent, comme à la pêche au canards de notre enfance, diverses opportunités, ou des menaces qu’il faut gérer au mieux.
Pour cela il existe différents outils d’analyse et de prospective tels que l’analyse PESTE pour Politique, Economique, Sociologique et Ethique qui représentent diverses pistes qu’il faudra, étayer de sources d’information bien ciblées.

La philosophie des trois cercles

Le paysage du Manager

Le deuxième cercle est le cercle d’Influence. Là ou l’action du Manager, bien que non responsable de ce domaine, suscitera des actions qui iront dans le sens de ses objectifs. Je parle ici de développer un réseau structuré de relations ainsi que sa connaissance en termes d’opportunités et de prospective.

Le cercle central est lui constitué par le domaine de responsabilité: là où le Manager est mandaté. Il y est responsable et y exerce son autorité. Il y bâtit un système de capacités: processus et moyens, pour obtenir les performances et les résultats dont il est redevable. On y trouve un tableau de bord adapté sur l’état des capacités et leur prospective utilisant par exemple la Balanced Scorecard ou d’autres approches comme l’audit ou l’auto-évaluation s’inspirant en juste mesure du modèle EFQM.

Tous ces cercles présentent des synergies et l’ensemble exige une constante action et évolution constante pertinente et cohérente au travers d’une stratégie vivante en perpétuelle remise en question et qui évolue avec les capacités internes, l’influence et le monde extérieur.

Les oubliés de l’isolation

L’isolation est le plus souvent prise en compte dans ce qu’elle a de plus évident: l’isolation du toit ou encore, son application systématique lors de travaux de rénovation.
Mais parfois, les observations peuvent s’avérer surprenantes. J’ai par exemple rencontré récemment de l’isolation sur une annexe, construite il y a quelques années, alors que la toiture principale n’était en aucune façon isolée, Ceci atteste d’un manque d’approche globale dans le projet énergétique du bâtiment.

Lors de différentes visites de certification PEB, j’ai pu observer que certains éléments sont souvent oubliés.

Je veux parler de ce qu’en langage technique, nous appelons les « volumes secondaires », des débords ou des rentrants en contact avec l’extérieur, des caves ou des endroits non-chauffés.
Une lucarne, par exemple constitue un volume sortant du corps des logis et requiert une isolation. Souvent; les parois qui constituent la toiture et les joues de la lucarne sont constitués de parois légères, non isolées. les vitrages employés sont aussi à prendre en compte.
L’escalier de la cave constitue un volume entrant dans l’enveloppe thermique et est souvent source de déperditions: d’un côté on constate le plus souvent le mur d’un corridor et de l’autre une paroi légère non isolée, par où la chaleur peut s’échapper.
Bien que les surfaces impliquées ici ne concernent qu’une petite partie des surfaces de déperdition, leur isolation sera source d’améliorations sensibles.
Cela vaut la peine de faire le tour de votre habitation en vous posant la question de savoir où vous en êtes vis à vis de l’isolation de ces volumes secondaires.
Bonne réflexion!