L’installateur

La carte stratégique de l’installateur

La cartographie stratégique reprend les capacités d’impact stratégique sur l’entreprise.  les modèles proposés ici s’inspirent de la théorie de la Balanced Scorecard de Kaplan et Norton.  Elle se veut un support pour le Manager et son équipe pour à la fois progresser et concrétiser la vision de l’entreprise tout en assurant les ambitions (chiffre) posées.

Les installateurs sont ici considérés dans un créneau très large, allant des installations de chauffage, des panneaux solaires, des châssis, des installations électriques ou encore des barrières anti-inondations.
Quelques caractéristiques : les installateurs travaillent sur des chantiers.  C’est-à-dire que, contrairement au restaurateur ou au garagiste, ce n’est pas le client qui vient vers eux mais eux qui se déplacent.
D’où la chaîne de valeur à droite qui représente un chantier, se déroulant en 3 phases : la prise en compte de la situation, le chantier proprement dit et la recette constituée des essais et de  la remise au client.
Les autres capacités se déroulent principalement à la base ou y sont initiées en trois catégories, la maîtrise, le maintien à niveau, l’alimentation.

 

Les Facteurs Clés de Succès choisis ici sont la visibilité, l’offre-projet permettant l’accessibilité pour le client, la réputation.  Ceux-ci se retrouvent dans l’expression de la vision et devront transparaître dans le concept d’entreprise, qui expliquera en détail les capacités stratégiques visualisées sur cette cartographie.

Cette cartographie est le fruit d’un raisonnement qui se veut personnalisable à toute entreprise intéressée.  Pour en savoir plus, contactez-moi au +32(0)473652442 ou par Mail au info@partenaireperformance.com  La copie est réservée à mes amis et ma clientèle.

Un petit séjour à l’hôpital

La semaine passée, j’ai subi une intervention chirurgicale dans un hôpital des plus modernes de la région de CHARLEROI (en Belgique),  la Clinique Notre-Dame de Grâce.

Mon court séjour m’a vraiment impressionné tant j’ai ressenti et observé  la présence d’une culture d’entreprise positive et proactive.

La prise en charge s’est faite rapidement et sans accroc.  Arrivé tôt le matin, je fus directement appelé, à l’ouverture.  Les préparatifs de l’opération purent commencer très tôt.  On sentait tout de suite un processus bien réglé qui mettait le patient en confiance.

Je fus ensuite descendu vers la salle de préparation où j’appris que plusieurs salles d’opération travaillaient en parallèle.  Très impressionnant de voir la quantité de personnel qui passait dans ce local, tous habillés suivant leur spécialité et la tête couverte de bonnets de couleurs attitrée!  Tous me dirent « bonjour ».  Une infirmière vint vérifier mon étiquette pour éviter que l’on ne me dirige pas vers une opération inopportune.
Lorsque je vis mon neuro-chirurgien, le sourire aux lèvres qui m’accueillait au bloc; j’étais tout à fait en confiance.  Le masque et c’était parti pour le pays des rêves.  Quelque temps plus tard, je vis dans un brouillard quelqu’un qui me disait qu’il était temps de me réveiller.  C’était terminé et réussi.
Je pus aussi apprécier, lors de ma journée de récupération en chambre, outre la visite de mon neuro-chirurgien la formation de terrain des infirmières stagiaires pour changer le pansement sous l’oeil et les conseils d’une infirmière expérimentée.  J’ai également remarqué que les méthodes étaient en fait des « mind-mapping » plastifiés reprenant les points d’attention du processus.
Mon dossier de sortie était prêt.  Mon travail de départ consista à remplir un questionnaire de satisfaction à lecture optique à la fois concis et complet reprenant tous les domaines aux quels j’avais été confronté.

Je vous invite à consulter les liens suivants qui attestent de la politique positive de cet établissement
http://www.cndg.be/la-cndg/strategie/
http://www.cndg.be/la-cndg/qualite-securite-soins/

Que rêver de plus pour un ancien directeur qualité toujours passionné?

Guy

Avec mes remerciements au CNDG pour pouvoir publier cet article.

 

La carte stratégique du restaurateur

Cet article s’inspire de la théorie du tableau de bord prospectif (Balanced Scorecard) de Kaplan et Norton.
Ce n’est donc pas un organigramme!
Suite aux contraintes techniques, l’image proposée est de petites dimensions.  Pour pouvoir en voir les détails cliquez sur « ouvrir le lien dans un nouvel onglet »

https://www.piloter.org/balanced-scorecard/balanced_scorecard.htm

La carte stratégique d’une organisation présente un modèle qui en reprend les éléments essentiels, stratégiques, en fait,  à mettre en place pour la mener à la concrétisation des ambitions de son Management.  Dès lors elle ouvre la voie vers un plan stratégique se devant d’être pertinent et cohérent.

On y trouve tout d’abord la vision: ce que l’on veut devenir.  Pour cela on va miser, sur des Facteurs Clés de Succès qui vont s’appliquer à tous les niveaux.  Ce sont les bases de la cohérence du changement.

Chaque élément de la cartographie représente une capacité.  Chacune d’entre-elles à un rôle, une mission à remplir d’un point de vue des effets à créer et de ses performances spécifiques.
On aura des capacités opérationnelles qui ensemble créeront la valeur ajoutée et son maintien au niveau désiré, des capacités de gestion du changement, des capacités de gestion et de conduite de l’entreprise. Chaque capacité sera composée de processus, de ressources humaines au profil de compétences bien spécifiques et autres moyens.  le tout restant toujours personnalisé à l’organisation.

Cet outil pourra s’utiliser dans le concept d’entreprise, une description plus complète de chaque capacité. fort de ce concept, le Manager, ici le restaurateur,  pourra  entre autres choses, identifier et gérer les risques et opportunités pour concrétiser ses ambitions.

Copie non autorisée mais prise de contact bienvenue!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Decision Guide : Appli intéressante

J’ai découvert récemment une application pour Smartphone : Decision Guide.   Comme son nom l’indique c’est une aide à la prise de décision. Elle permet , non seulement de voir, avant de s’engager si cette décision est pertinente mais également à prioriser les tâches entre elles.
6 critères sont pris en compte, chacun de ces critères donne une évaluation à 5 niveaux, L’application calcule alors un pourcentage et communique un avis pour procéder à l’exécution de la tâche.
L’impact de la décision : pour identifier les tâches qui sortent du lot du point de vue, c’est en fait la pertinence de la tâche
Le risque impliqué par cette tâche, ses effets induits. On devra ici spécifier si ce risque a des effets négatifs ou positifs (opportunité)
Le degré d’urgence
de l’exécution : comme indiqué.
La disponibilité des ressources
pour exécuter la tâche,
La préparation mentale :
le degré dans lequel les acteurs en comprennent les tenants et aboutissants, bases d’un bon consensus,
L’attachement culturel
qui traduit le degré de résistance au changement
Bien sûr, cela ne remplace pas le programme de l’application qui calcule avec le poids de chaque critère ; mais, rien n’empêche de dresser un profil de décision tel que celui-ci-après. Remarquons les deux échelles : l’échelle supérieure, pour lire les critères allant dans le sens d’une décision favorable et l’échelle inférieure considérant les critères défavorables.

profil decision2

 

Vision ou Mission

Il m’est souvent arrivé de voir différentes chartes exprimant l’engagement de l’organisation pour la qualité, pour les performances de l’organisation ou pour la réussite de l’entreprise. Le plus souvent elle portait la signature des responsables s’engageant pour le changement, pour le progrès. On appelait cela la « Vision d’Entreprise » ou encore « la déclaration de mission »
J’en ai moi-même été l’instigateur lorsque j’étais en charge d’un service qualité. Ce beau document, exposé tel un tableau de maître recevait divers commentaires du style « cela n’est pas pour nous mais c’est plutôt un brol de plus pour les cadres » ou encore, « A quoi sommes-nous encore occupés alors qu’il y a tant de problèmes! » Ou peu d’engagement, même de certains signataires qui étaient pris par les problèmes journaliers et « n’avaient pas le temps » ou, disons la vérité, qui n’en n’avaient rien à faire. D’autres par contre, s’en inspiraient et s’y engageaient et voyaient rapidement les résultats. Bref, une charte seule, ce n’est rien.

Mais tel n’est pas mon propos aujourd’hui.

J’aimerais vous parler de la différence entre « mission » et « Vision ». Du moins ce que j’y vois.
La VISION, ce n’est pas un flash, ni un miracle, ni encore une illumination du responsable, mais bien le fruit d’une réflexion, collégiale si possible, de niveau stratégique sur le rôle et le raison d’exister ou de devenir de l’organisation. Bref, QUE VOULONS-NOUS ÊTRE DANS LE FUTUR ? C’est donc une réflexion liée intimement au contexte dans lequel se place l’entreprise. On trouve deux approches : la SEGMENTATION et l’analyse PESTE, nous en reparlerons.
La MISSION, elle, exprime l’engagement à moyenne échéance. Elle comporte des objectifs liés à la maturité de l’entreprise. A QUOI ALLONS-NOUS NOUS ATTELER D’ICI À UN AN ? (Un an est un choix) On se limite à l’essentiel, au plus porteur, tout en respectant un équilibre entre progrès durable et performance journalière. On y parle d’objectifs opérationnels et d’initiatives de changement. Ceci arrive donc une fois toute la situation évaluée.
Tant la vision que la mission sont soumises à des revues et à des ajustements réguliers. La mission est plutôt une feuille de route. La vision une destination. Il faut régulièrement vérifier que la destination n’est pas obsolète, que les initiatives choisies sont porteuses, se concrétisent et contribuent à des effets bénéfiques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Segmentation_strat%C3%A9gique

Le paysage du Manager

Le paysage managérial peut se représenter au travers de trois cercles concentriques. L’ensemble constitue un terrain de prospection qui appelle des outils de raisonnement et des approches différentes tout en créant synergie cohérence et pertinence pour aller à l’essentiel.

En périphérie on trouve ce que j’appellerai le cercle des opportunités. C’est le monde extérieur, là ou le manager n’a ni influence ni responsabilité établie. Là où passent, comme à la pêche au canards de notre enfance, diverses opportunités, ou des menaces qu’il faut gérer au mieux.
Pour cela il existe différents outils d’analyse et de prospective tels que l’analyse PESTE pour Politique, Economique, Sociologique et Ethique qui représentent diverses pistes qu’il faudra, étayer de sources d’information bien ciblées.

La philosophie des trois cercles

Le paysage du Manager

Le deuxième cercle est le cercle d’Influence. Là ou l’action du Manager, bien que non responsable de ce domaine, suscitera des actions qui iront dans le sens de ses objectifs. Je parle ici de développer un réseau structuré de relations ainsi que sa connaissance en termes d’opportunités et de prospective.

Le cercle central est lui constitué par le domaine de responsabilité: là où le Manager est mandaté. Il y est responsable et y exerce son autorité. Il y bâtit un système de capacités: processus et moyens, pour obtenir les performances et les résultats dont il est redevable. On y trouve un tableau de bord adapté sur l’état des capacités et leur prospective utilisant par exemple la Balanced Scorecard ou d’autres approches comme l’audit ou l’auto-évaluation s’inspirant en juste mesure du modèle EFQM.

Tous ces cercles présentent des synergies et l’ensemble exige une constante action et évolution constante pertinente et cohérente au travers d’une stratégie vivante en perpétuelle remise en question et qui évolue avec les capacités internes, l’influence et le monde extérieur.

Le groupe de travail – Du sur mesure!

Source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_travail
Wikipédia définit un groupe de travail comme « un regroupement dont l’objet est l’exécution d’un travail ». Il donne également les différents stades de développement et les risques qui guettent les groupes de travail en général.

Je vous invite à y lire tout particulièrement les dangers pour la réussite du groupe de travail: l’incompatibilité d’objectif, les ressources limitées, la divergence des valeurs ou des croyances, les relations organisationnelles, le chevauchement des responsabilités,la mauvaise communication, l’interdépendance des tâches, la rémunération individuelle.

Je vous propose la définition suivante orientée vers la gestion du changement:
Un rassemblement mandaté d’experts et de spécialistes de compétences complémentaires pour proposer des solutions faisant progresser l’organisation vers la concrétisation de sa stratégie.

L’équipe de direction qui développe et gère la stratégie est déjà un groupe de travail en soi. Elle pourra mettre en place un réseau cohérent et pertinent de groupes de travail pour définir ou concrétiser les objectifs stratégiques. Ces groupes sont parfois appelés Task-Forces quand ils sont à durée de vie limitée, Management-Board quand ils revêtent un caractère permanent.

Dans les organisations complexes, il sera utile, voire indispensable de prévoir une capacité de synthèse et de coordination qui exploite les idées et la connaissance acquise, développe l’harmonie et la synergie entre les groupes, présente la progression générale à la direction.

Revenons à la composition d’un groupe de travail: les experts sont des gens qui ont un parcours diversifié et qui comprennent les enjeux et les arguments d’un peu tous les acteurs de l’entreprise. Les spécialistes sont ceux qui possèdent une connaissance approfondie d’un seul domaine. Les deux sont complémentaires et nécessaires pour avoir un groupe efficace et équilibré.

Les groupes de travail agissent en mode projet: ils ont reçu une mission importante de la direction et leurs responsables doivent rapporter de leur progrès. Ils appliquent collectivement une lettre-projet définissant les enjeux, leur mission et leurs ressources. Ils ajustent leur travail à l’aide d’un tableau de bord qui intègre leur mission et leur progrès.

Fort de sa gamme d’outils et de ses talents d’écoute et de médiation, un facilitateur interne ou externe s’avère souvent très utile aux étapes les plus délicates.

Pour terminer, le plus important: c’est de la direction que partent et aboutissent les projets de groupes de travail au travers du projet stratégique de l’entreprise. Le groupe de travail y apporte une contribution essentielle.
La direction, tout comme l’ensemble des services, s’implique donc à la fois comme autorité et comme soutien.

Bonne journée à vous

Guy